Un peu d'histoire

LE FOREZ, comté qui au cours des siècles vit ses frontières maintes fois modifiées, est composé de deux parties : les Monts du Forez et la plaine du Forez arrosée par la Loire. La plaine fut longtemps marécageuse et insalubre…

Sous l’occupation Romaine le Forez était le territoire des Ségusiaves soumis à la puissante tribu des Eduens, alliée des Romains. La politique romaine tendant à diviser les tribus, délivra les Ségusiaves de cette suzeraineté. Ils reçurent la fière qualification de « libres » (Segusiaviliberi). Ils furent alors exemptés des lourdes charges qui frappaient la Gaule province Romaine…

MONTBRISON

Les Comtes du Forez demeuraient dans leur château construit à Montbrison, leur capitale. Au XIe siècle quelques maisons se sont blotties à son pied. Elles ont été pillées par les Anglais au début de la guerre de Cent Ans. Les Comtes firent alors construire aux habitants des murailles, les remparts. Ce sont les boulevards d’aujourd’hui enserrant le cœur historique de la cité.

La Collégiale Notre-Dame, église de style gothique qui fut fondée par le comte Guy IV en 1212, nécessita trois cents ans de travail…

CHAMPDIEU

Champdieu fut durant de longs siècles « soumise à la crosse non à l’épée ».

Le prieuré de Champdieu fut créé par l‘Abbaye de Manglieu en Auvergne. Position avancée en terre forézienne, ce prieuré bénédictin placé sous Saint Domnin, assura son importance en contrôlant des prieurés du même ordre comme Bard, Sail-sous-Couzan, Essertines.

Sa dîmerie et directe « à l’âge d’or  » lui assuraient des revenus considérables levés en 1521 sur des fonds situés dans plus de 30 paroisses différentes.

FEURS

Au Xe siècle est élevée la première église de Feurs sur l’emplacement même des ruines romaines. Seuls les murs du chœur témoignent de cette première construction, de style roman. Elle est rebâtie au début du XVe siècle en gothique flamboyant. Des chapelles latérales y sont rajoutées à diverses époques. Le clocher très ouvragé a été refait au XIXe siècle. Il porte une horloge à jacquemart de la fin du XVe siècle.

Le Puits Couriot – Le travail dans la mine

Le transport, une nécessité vitale. Dès le XVIIIe siècle, les anciens ont exploité par grattages superficiels le quartier du Clapier, nom signifiant lieu où l’on trouve des pierres. Mais le site est mal desservi. Le début du XIXe siècle voit le bassin de Rive-de-Gier prédominer à la faveur du canal de Givors et du chemin de fer de Lyon qui permettent de transporter aisément les charbons. En 1843, les mines de la Ricamarie et de Saint-Étienne créent un embranchement avec le chemin de fer de Saint-Étienne à Lyon : il s’agit de l’amorce, d’abord exclusivement minière, du chemin de fer du Puy réalisé de 1859 à 1867…